Pirate’s Bay (Man
of War Bay)
Charlotteville,
Tobago
11°19,78N
060°33,12W
de Petit
St-Vincent (Grenade) à Tobago
du 12 au 19
septembre 2016
Ayant navigué trois mois autour des îles et îlots
de Grenade, notre esprit d’aventure nous attire plus au sud, hors des sentiers
battus, soit vers Tobago. Plus excentrée de l’arc Antillais, à l’est, cette île
est moins touchée par le tourisme de masse. Les îles de Trinidad-et-Tobago
sont situées à moins de 100mn du Venezuela. Malheureusement, nous ne pourrons
pas nous rendre du côté de Trinidad, l’île voisine, à seulement 30mn de
Tobago. Actuellement la situation
politique entourant le Venezuela, n’est pas propice : les dangers
d’attaque et de piratage sont fréquents.
Après une vingtaine d’heures et 97 miles
nautiques d’une navigation paisible, accompagnés d’une pleine lune guidant
notre étrave, nous apercevons les côtes de l’île de Tobago, densément boisée et
aux abords escarpés. L’île semble déserte. La baie de «Man of War » et le
village de Charlotteville se cachent derrière un massif d’une forêt tropicale
verdoyante. Au fond de la baie, au premier plan apparaissent les barques de
pêcheurs, puis quelques bâtiments colorés typiques des Caraïbes bordent le
littoral. Bien protégée, cette baie tranquille offre une nature sauvage et l’on
n’entend que le chant de nombreux oiseaux. On compte seulement de 12 à 17
bateaux, des pavillons français, anglais et allemands. Nous sommes loin des
centaines de bateaux entassés dans les baies plus au nord de l'arc Antillais !
Puis, on descend à terre pour effectuer les douanes et l’immigration.
Charlotteville est une communauté de pêcheurs où le temps semble s’être arrêté,
l’ambiance y est débonnaire et l’amabilité gratuite.
Les formalités douanières de Trinidad-et-Tobago
sont un peu plus tatillonnes qu’ailleurs. L’île étant le lien entre le
continent sud-américain et tout ce qui se trouve de son côté nord (Antilles, Bahamas,
U.S.A., etc.), le contrôle du trafic de drogue, d’armes ou autres est très
strict. Nous devons demander un permis de séjour pour chaque baie visitée. Ce
qui n’empêche pas les effluves de pot
de rejoindre occasionnellement nos narines. On a même saisi le petit pistolet
de plastique servant à lancer les fusées de détresse ! Quant aux vêtements de
camouflage, il est interdit d’en vendre, d’en acheter, d’en porter ou même d’en
posséder sur cette île sauvage.
Nous planifions nos visites autour de l’île qui
nous promet de faire de belles découvertes en plongée et en forêt
pluvieuse.
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Charlotteville dans la baie de Man of War, Tobago |
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Les barques sont équipées de perches de bambou pour la pêche à la Senne |
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Les barques des pêcheurs au coucher du soleil |
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On y trouve fruits et légumes de saison |
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Coquette maison... |
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Promenade sur les sentiers entourant Charlotteville |
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Forêt diversifiée et luxuriante |
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Vous avez envie d'un petit tour à Tobago... |
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Cabosse de café |
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Le bambou est très présent |
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Des perroquets |
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Les couchers de soleil sont toujours impressionnants |