mardi 27 septembre 2016

Charlotteville Tobago




Pirate’s Bay (Man of War Bay)
Charlotteville, Tobago
11°19,78N
060°33,12W
de Petit St-Vincent (Grenade) à Tobago
du 12 au 19 septembre 2016

Ayant navigué trois mois autour des îles et îlots de Grenade, notre esprit d’aventure nous attire plus au sud, hors des sentiers battus, soit vers Tobago. Plus excentrée de l’arc Antillais, à l’est, cette île est moins touchée par le tourisme de masse. Les îles de Trinidad-et-Tobago sont situées à moins de 100mn du Venezuela. Malheureusement, nous ne pourrons pas nous rendre du côté de Trinidad, l’île voisine, à seulement 30mn de Tobago.  Actuellement la situation politique entourant le Venezuela, n’est pas propice : les dangers d’attaque et de piratage sont fréquents.
Après une vingtaine d’heures et 97 miles nautiques d’une navigation paisible, accompagnés d’une pleine lune guidant notre étrave, nous apercevons les côtes de l’île de Tobago, densément boisée et aux abords escarpés. L’île semble déserte. La baie de «Man of War » et le village de Charlotteville se cachent derrière un massif d’une forêt tropicale verdoyante. Au fond de la baie, au premier plan apparaissent les barques de pêcheurs, puis quelques bâtiments colorés typiques des Caraïbes bordent le littoral. Bien protégée, cette baie tranquille offre une nature sauvage et l’on n’entend que le chant de nombreux oiseaux. On compte seulement de 12 à 17 bateaux, des pavillons français, anglais et allemands. Nous sommes loin des centaines de bateaux entassés dans les baies plus au nord de l'arc Antillais !  Puis, on descend à terre pour effectuer les douanes et l’immigration. Charlotteville est une communauté de pêcheurs où le temps semble s’être arrêté, l’ambiance y est débonnaire et l’amabilité gratuite.
Les formalités douanières de Trinidad-et-Tobago sont un peu plus tatillonnes qu’ailleurs. L’île étant le lien entre le continent sud-américain et tout ce qui se trouve de son côté nord (Antilles, Bahamas, U.S.A., etc.), le contrôle du trafic de drogue, d’armes ou autres est très strict. Nous devons demander un permis de séjour pour chaque baie visitée. Ce qui n’empêche pas les effluves de pot de rejoindre occasionnellement nos narines. On a même saisi le petit pistolet de plastique servant à lancer les fusées de détresse ! Quant aux vêtements de camouflage, il est interdit d’en vendre, d’en acheter, d’en porter ou même d’en posséder sur cette île sauvage.
Nous planifions nos visites autour de l’île qui nous promet de faire de belles découvertes en plongée et en forêt pluvieuse.



Charlotteville dans la baie de Man of War, Tobago

Les barques sont équipées de perches de bambou pour la pêche à la Senne

Les barques des pêcheurs au coucher du soleil

On y trouve fruits et légumes de saison

Coquette maison...

Promenade sur les sentiers entourant Charlotteville

Forêt diversifiée et luxuriante

Vous avez envie d'un petit tour à Tobago...

Cabosse de café

Le bambou est très présent

Des perroquets

Les couchers de soleil sont toujours impressionnants