jeudi 28 janvier 2016

Île Fourchue

île Fourchue
St-Barthélemy
Une image vaut mille mots!
île Fourchue, inhabitée aux collines arides

Raphaëlle doit déployer toutes ses forces

Tobias aux manœuvres

Promenade sur l'île

Daniel au sommet

On nous reçoit à bord, version Raphaëlle et Tobias

Nos deux invités nous concoctent cet excellent plat

En plongée, un vrai aquarium!

Un endroit de rêve
Mon capitaine bienheureux retraité

St-Martin



St-Martin
Du 4 au 30 janvier 2016
18°06,55N
063°03,27W
Baie de Marigot

Vive la France! Suite à plusieurs semaines dans les eaux et territoires américains et britanniques, nous sommes fort heureux de retrouver croissants, baguettes, fromages …on se délecte du côté des îles françaises. La baie de Marigot offre un mouillage intéressant pour toutes les facilités, nous trouvons tout à proximité : les restos, les pâtisseries, le marché, la laverie, les boutiques. Certains soirs, dans la baie un band aux sonorités africaines nous accompagne lors de notre souper. Dans les rues, on peut entendre parler français, anglais, créole et espagnol.
Après le départ de Raphaël,  nous accueillons Raphaëlle (fille de Suzanne) et son copain Tobias pour un court séjour à bord de Marinade. Ensemble, nous élaborons notre plan de navigation afin de concilier terre et océan : visite de l’île d’Anguilla, l’île Fourchue, l’île de Saba, apnée, marche et surf sont au programme.
De la baie de Marigot nous pouvons apercevoir  l’île d’Anguilla. Nous l’avions visitée en 2010 et apprécié la plongée en apnée à Sandy Island. Quelques années plus tard, nous devons reconnaître que ce petit coin jadis tranquille s’est développé en étalement urbain. De plus,  malheureusement, les parcs marins protégés ne sont pas entretenus. Déception également lors des plongées sur Priclkey Pear, les coraux en bordure de la barrière de corail, sont peu intéressants.
 À notre retour d’Anguilla, nous avons changé notre plan de navigation pour contribuer aux recherches d’un appel radio Mayday, car un catamaran avec 2 personnes à bord avait chaviré près de notre zone de navigation et celui-ci demandait de l’aide. Silence radio et tout l’équipage scrutait attentivement l’horizon. Dans le canal d’Anguilla (le passage entre Saint-Martin et Anguilla), nous effectuons des allers-retours afin d’apercevoir les naufragés. En fin d’après-midi, le CROSSAG annonçait la fin des recherches. Les deux disparus étaient finalement sains et saufs.
En raison de cet imprévu, nous annulons la visite de Saba. Retour sur Marigot pour faire le plein de victuailles et nous remettons les voiles, cap sur l’île Fourchue. Une navigation facile de 3 heures, bon vent, bon équipage, nous retrouvons cette jolie île déserte visitée en 2010. Les frégates et autres oiseaux de mer, en grand nombre, nichent sur les rochers. Dans l’eau, nous pouvons apercevoir fréquemment des tortues. Nous profitons de l’endroit pour nous délier les jambes et admirer la vue du haut du sommet. Aussi, l’endroit offre un très beau snorkeling. Cette fois nous ne sommes pas déçus. En effet, la faune et la flore sont intactes et d’une grande beauté, nous avons pu observer une très belle variété de poissons, c’est l’enchantement!
Puis, après ces belles vacances en bonne compagnie de nos deux sympathiques marins, nous reprenons l’entretien du bateau. Des achats à faire à St-Martin pour compléter quelques équipements. Aussi, nous prenons du bon temps avec les amis-voileux lors des 5 à 7, échanges d’informations, anecdotes, conseils et entraide font partie de la vie de marin. Nous reprendrons la navigation au début de février vers St-Barthélemy.
Le fort Louis donnant sur la baie de Marigot

Nous ne sommes pas seuls!

Le marché de Marigot

Vue de notre mouillage sur la baie de Marigot


dimanche 10 janvier 2016

Anegada



Anegada
Îles Vierges Britanniques


De St-Croix nous faisons une escale pour la nuit à Cooper Island, où nous pouvons faire un très beau snorkeling, et reprenons la mer cap sur Anegada. Quelques grains occupent notre traversée, nous obligeant à prendre 1 ou 2 ris dans la voile (réduction de la voilure) et à réduire le solent (voile avant) afin d'assurer notre sécurité, car ces pluies apportent des vents parfois violents. À notre arrivée, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à rechercher cet endroit, en effet, plus d'une trentaine de bateaux sont au mouillage. La plupart de ces bateaux sont des charter, de gros catamarans venant de Tortola.

Anegada est une petite île des vierges britanniques insérée dans une immense barrière de corail au nord de Tortola. Elle offre seulement deux baies protégées, car le tour de l’île forme un véritable piège à qui s’aventure sans surveiller les hauts fonds et les pâtés de coraux. Une partie de l’île est occupée par des lagons, bordée par des palétuviers où l’on peut apercevoir des flamands roses à cette période de l’année.

Quelques restaurants et petits hôtels modestes accueillent les touristes en bordure d’une magnifique plage de sable fin. Au menu, poissons et langouste composent les mets principaux. Nous nous sommes délectés de ce crustacé le soir du  nouvel an, sous la brise chaude et le clapotis des vagues. Oh, que le paradis n'est pas loin!

Pour notre plongée en apnée, malheureusement les fonds où nous nous trouvions étaient pauvres, la plupart des coraux étant morts. Espérons qu'il n'en est pas de même tout au long de cette barrière de 10 miles de longueur. Nous avons été très déçus puisque selon nos lectures l’endroit demeurait prometteur! Par contre, une partie de l’île est déserte et permet de longues marches en bordure d’une mer turquoise.

Un peu de rêve...

Restaurants, petits hôtels bordent le rivage

Tenue de gala pour la soirée du nouvel an!

Marche le long de la plage déserte


St-Croix (USVI)



St-Croix (USVI)
17°43,54N
064°44,45W

Puisqu'il n'y a pas d'aéroport à St- John, nous donnons rendez-vous à Raphaël, le fils de Daniel, sur St-Croix et ainsi  nous pourrons découvrir l'île ensemble, puis reprendre la mer pour l'île d'Anegada pour le Jour de l'An.

Un peu d'histoire :
Éloignée de St-Thomas et de St-John, l’île de St-Croix vit un peu à l’écart des autres Vierges américaines. Dans le passé, hollandais, danois, anglais, français et même espagnols se sont disputés le territoire.
À notre arrivée par la mer, on aperçoit la ville principale, Christianstead bien gardée par l’imposant fort. Derrière les créneaux du Fort Christianvaern datant de 1749 se dissimulent encore les canons. Tout au long de la visite des lieux, des panneaux nous renseignent sur le passé de ses fortifications, qui a été à la fois un marché d’esclaves, une prison ainsi qu’un lieu d’échange commercial de la canne à sucre. Le site historique a conservé  le style danois construit par les esclaves africains au 18e siècle.  Les bâtiments en pierres solides dans des couleurs pastel vives avec des toits de tuiles rouges bordent les trottoirs pavés de la vieille ville.  
Faute de mouillages protégés autour de l’île,, il est difficile de la visiter par la mer. Nous optons pour la location d’une voiture, conduite à gauche …oh! il faut être attentif aux virages et aux carrefours giratoires. Nous aidons notre pilote en entonnant en chœur : « à gauche!»..à chaque intersection. Courte visite à Frederiksted, la deuxième ville de l’île, celle-ci possède un port d’entrée accessible aux paquebots de croisière. Cette petite agglomération a conservé tout le charme de ses vieilles maisons en briques de l’époque danoise. Cette escale nous permet de refaire le plein de provisions avant de repartir pour l’île d’Anegada avec notre passager, Raphaël. Une traversée de 6h pour notre marin d'eau douce...
Père et fils aux commandes


Le fort de Christiansted


La cour intérieure

La rade est bien gardée

Joli style danois de la vieille ville


Les deux langues: le danois et l'anglais








Un Noël bien différent cette année sous les tropiques. Pensées à toute la famille, amis et connaissances.