mardi 10 mai 2016

Sainte-Lucie

Rodney Bay et Deux Pitons ( Ste-Lucie)
13°50,71' N
061°03,72 O
1er au 7 mai 2016

Nous quittons la Martinique pour nous rendre à Sainte-Lucie, une navigation sous voiles bien agréable. Quelques leurres sont lancés à la mer pour taquiner le poisson, malheureusement sans succès! Nous poursuivons notre navigation le long de la côte qui se laisse admirer. Notre port d'entrée est Rodney Bay. Nous profitons de cette escale pour marcher vers le mont Pidgeon. On y découvre les vestiges d'un fort anglais et de ses dépendances. Les  combats étaient incessants entre les anglais et les français, si bien que l'île a été 7 fois française et 7 fois anglaise, pour le demeurer.

L'arrivée aux abords de la Soufrière et des Deux Pitons est spectaculaire. Ces derniers ne passent pas inaperçus, de véritables pains de sucre volcaniques! Amarrés devant ce paysage grandiose, nous contemplons cet environnement à toute heure du jour. Aussi, l'eau cristalline est invitante. Au nord de la Soufrière, dans une réserve marine, nous découvrons un site superbe où évoluent une grande variété de poissons au-dessus de fonds parfaitement préservés. Le spectacle est magnifique! Les alevins sont en si grand nombre que nous sommes parfois enveloppés d'une véritable nuée, comme les mouches noires en Abitibi! Un peu plus loin nous traversons un banc d'orphies, ces poissons longilignes de plus d'un mètre, comptant des centaines d'individus; il y a une murène; des balistes; des barracudas et encore des dizaines d'autres espèces, la liste n'en finirait pas. Au fond, des éponges énormes et des coraux superbes.



L'arrivée à la Soufrière

Rodney Bay, Ste-Lucie, on hisse le pavillon

Vestige de l'armée anglaise

En 1943, l'endroit servait de transmetteur radio aux alliés

La vue du Mont Pidgeon sur  Rodney Bay

Du créole

On se prépare au festival de jazz sur ce magnifique emplacement

Le Marin, Martinique



Le Marin, Martinique
14°27,81
060°52,18W
du 20 -29 avril 2016



Le Marin est le plus grand port de plaisance pour petits voiliers du sud des Petites Antilles. On y trouve à peu près tout ce dont on a besoin pour l'entretien du bateau et pour l'approvisionnement. Pratique! Par contre, la baie est encombrée à l'extrême, entre 500 et 1000 bateaux, on n'a pas compté, et polluée au point de ne pas voir ses pieds si on ose s'y baigner (fait vécu lorsque Daniel a voulu changer l'anode de l'hélice). S’arrêter au Marin n’est donc nullement intéressant, sinon pour un arrêt technique. La baie de Ste-Anne, sur laquelle s'ouvre le le Grand-cul-de-sac du Marin, était elle-même encombrée d'environ 150 bateaux et l'eau  n'était pas limpide. Ste-Anne est un joli village où se retrouvent plein de québécois. À Noël l'an dernier, un rendez-vous de nos compatriotes comptait 60 personnes! Finalement, pour la réparation de notre hors-bord, c’est le système« D» soit une paire de pinces pour tirer et pousser le câble de la transmission, qui est actuellement en vigueur. Pour ça, même au Marin on n'a pas trouvé les pièces.

Nous revoyons nos amis rochelais, Dominique et Michel, rencontrés aux Saintes, pour partager encore un bon moment ensemble. Nous louons une voiture pour profiter de la région en visitant quelques jolis villages de pêcheurs de la région, une rhumerie et un très intéressant écomusée de la Martinique. Après cette ballade, un pique-nique et quelques petites randonnées, nous reprenons notre quotidien à voile. 

Une poche pour les 100, une poche pour les 1000.

Dominique et Michel ( La Diva) sur la côte de La Dominique


Quelle orientation prend-on?

Un peu de créole

Tiens, il y a une ressemblance avec Suzanne!

La rhumerie de Trois-Rivières

Village de Rivière- Pilote

Sainte-Luce:la libération des esclaves

vendredi 6 mai 2016

Fort-de-France



Fort-de-France, Martinique
14°35,89
061°04,032W
du 17 au 19 avril


Courte escale de 2 nuits à Fort-de-France, capitale de la Martinique. Après avoir trouvé les renseignements touristiques, nous constatons qu'il est très facile de nous rendre au Jardin de Balata en empruntant le bus, nous en profitons! Un véritable enchantement! ce jardin botanique vient rappeler l'origine du nom Martinique, Madinina, «île aux fleurs». Jean-Philippe Thoze, héritier d'une rhumerie, paysagiste et horticulteur, a rassemblé en 20 ans, sur ce terrain dont il a hérité, plus de 3 000 espèces endémiques et tropicales. À plusieurs endroits, des points de vue sont aménagés pour apercevoir les majestueux Pitons du Carbet. Aussi, si l'on est brave, on peut apprécier le jardin depuis les hauteurs d'un parcours de la canopée des grands arbres. Suite à cette brève incursion dans le monde floral, nous mettons le cap vers Le Marin, afin de procéder à la réparation de notre hors-bord. Déception! le représentant Yamaha n'a pas les pièces pour notre modèle. Nous les commandons au Québec.

Les pitons du Carbet



Un peu de vertige!

La fameuse rose de porcelaine

En route vers le Marin