dimanche 24 avril 2016

St-Pierre - suite

L'arbre à pain

La fabrication de la vannerie


Champ de canne à sucre
Visite de la rhumerie Depaz

St-Pierre, Martinique



 St-Pierre - Martinique
14°43,99N
061°10,48W
 13 au 17 avril 2016

Après une courte escale à Portsmouth en Dominique, île dont nous avions déjà bien apprécié la visite du littoral un peu abrupte et sauvage en 2011, nous en admirons les montagnes verdoyantes, puis nous passons le canal par mer calme pour atteindre les côtes de la Martinique en direction de St-Pierre. Ancrés dans la rade nous avons une vue magnifique sur la Place Bertin avec son église dans le quartier du mouillage. La montagne Pelée se dresse derrière la ville et domine de sa masse magnifique et imposante l’ensemble du paysage. Tout se trouve à proximité, le marché public, l’office du tourisme, les boutiques et restaurants… Un petit tour à bord du «petit train» sillonnant les principaux sites du quartier avec notre guide fort volubile nous renseigne abondamment sur la triste histoire de St-Pierre. Cette ville détruite par le volcan de la montagne Pelée qui, en l’espace de trois minutes au matin du 8 mai 1902, souffla et incendia cette jolie ville, la plus prospère des Antilles, surnommée alors «le petit Paris des Antilles». Ses 30 000 habitants périrent dans l’éruption volcanique, la plus meurtrière de toutes les éruptions connues jusqu’à ce jour. Un seul survivant, le prisonnier Louis-Auguste Cyparis, échappait à la mort grâce à l’épaisseur des murs de son cachot. L’histoire qui suivit est aussi dramatique que l’éruption du volcan. Tous les titres de propriété furent annulés et le territoire abandonné par l’administration coloniale aux anciens esclaves, affranchis seulement 50 ans plus tôt.  Ceux-ci purent reconstruire avec les pierres jonchant le sol. Aujourd’hui, plus d’un siècle après l’explosion de la montagne, Saint-Pierre commence à trouver son nouveau souffle. En marchant, on peut facilement imaginer l’histoire puisqu’on retrouve les ruines bien identifiées par des panneaux tout au long des rues longeant le port de mer. Bien qu’elle n’ait jamais retrouvé son faste d’antan, les 3 600 Pierrotins ne ménagent pas leurs efforts pour redonner vie à leur ville, réconciliée avec son histoire et son volcan. Mais ce dernier sommeille toujours et pourrait se réveiller de nouveau..
La côte luxuriante de la Dominique

St-Pierre au coucher du soleil

Place Bertin, quartier du mouillage

Vue sur le volcan de la montagne Pelée, de notre bateau

Le théâtre en 1902

Ruines du théâtre

Les murs propulsés de l'église lors de l'explosion du volcan

Le cachot de Cyparis

La rue «Monte-au-ciel qui porte bien son nom...

Les Saintes, suite...

On voit des petits points partout....

Et encore...
Vous connaissez le sirop de palmier?



Après le poisson Daniel s'attaque à l'iguane...



Irrésistible Les Saintes!




Les Saintes, Guadeloupe



Les Saintes, Guadeloupe

Les Saintes
15°52,24N
061°35,55W
du 5 au 12avril 2016

Les îles des Saintes se situent au sud de la Guadeloupe, à l’ouest de Marie-Galante et au nord de la Dominique. L’archipel des Saintes est constitué de 2 îles principales: Terre-de-Haut et Terre-de-Bas. Il s’étend sur seulement 15 km2. Son littoral bien découpé de baies, de plages et de petites collines offre un émerveillement constant.
Nous sommes ancrés au Pain de sucre du côté de Terre-de-Haut, un endroit tranquille bordé d’un morne dont on a hâte de découvrir la faune terrestre. Lors de notre marche dans ce sentier, on fait la rencontre de nombreux cabris, coqs et poules en liberté, et surtout d’iguanes, la seule espèce indigène de cette liste. La faune marine nous réserve tout un spectacle, un vrai aquarium, à quelques mètres de notre ancrage. En effet, une grande diversité de poissons vit sous notre coque, ce qui nous amène à faire des plongettes tous les jours. Pour rejoindre le bourg des Saintes, plus animé avec ses restaurants et ses boutiques nous nous déplaçons en annexe. Des rues étroites, des bancs sous les arbres, tout invite à la détente. Nous nous arrêtons pour saluer l’artiste Kathy Régnier, aquarelliste qui réalise de jolis portraits et paysages des Saintes.
Une courte excursion vers Terre-de-Bas nous fait découvrir une facette plus authentique de ces îles. Celle-ci est moins développée, n’accueillant pas le tourisme de masse, se laisse admirer et se visite à petits pas tranquilles. Ici le calme de la vie insulaire a été conservé. On n’y entend que le chant des oiseaux, dont la tourterelle, et la mer qui s’agite sur les rochers. Terre-de-Bas est un havre de paix et de sérénité! De retour à notre mouillage, à la nuit tombée, la symphonie de la faune nocturne bat son plein : grenouilles, criquets, coqs et biquettes improvisent une chorale… Irrésistibles les Saintes !
Le bourg des Saintes
L'aquarelliste Kathy Régnier dont la famille et les amis ont quelques copies...
La vue de la rade sur Terre-d'en-Haut
Le pain de sucre, là où nous sommes ancrés

Ballade avec des amies , Marie-Claire et Louise, vers le Bois Joli

Terre-d'en-Bas

Coquette maison à louer


Les bâtons sont bien appréciés à la montagne

lundi 11 avril 2016

Montserrat


Montserrat
16°44,24N
062°13,33W
 De Montserrat - escale à Malendure- vers les Saintes (Guadeloupe)

Le volcan qui sommeille

Montserrat fut découverte par Christophe Colomb en 1493. Elle devint en 1632 le refuge d’irlandais catholiques inquiétés par l’Angleterre. Profitant des bons vents des alizés nous naviguons sous voiles dans d’excellentes conditions. Ainsi, nous longeons la côte de Montserrat, admiratifs devant ses montagnes verdoyantes et son volcan. Par contre, le sud de l’île présente un triste décor. En effet, ce volcan éteint depuis longtemps s’est réveillé depuis 1995. Les premières éruptions entraînèrent l’évacuation du sud de l’île et de sa capitale Plymouth. Des écoulements et des coulées successives se sont poursuivis jusqu’à ce jour, entrecoupés d’éruptions explosives. Ces phénomènes ont fait plusieurs victimes, dévasté tout le sud de l’île et ensevelirent Plymouth et les communes autour jusqu’à l’aéroport. Toute la vie active de l’île s’est réfugiée à Salem et St-Peter’s. Ce cataclysme a provoqué l’émigration de plus de la moitié de la population vers les îles voisines. Toutefois, selon les guides touristiques, la partie nord recèle de beaux reliefs avec la possibilité d’intéressantes randonnées dans la végétation tropicale. Des tours guidés permettent d’accéder à des sites d’où l’on peut observer le monstrueux volcan. C’est ce que nous ferons lors de notre remontée dans l’arc antillais dans quelques mois. Pour le moment, les vents nous indiquent le sud.
Poursuivant notre route, nous apercevons la Guadeloupe qui se pointe au loin, surnommée l’île d’émeraude. La côte sous le vent nous rappelle que nous sommes dans une ancienne colonie française, des noms comme : Pointe le breton, Pointe Mahaut, Pointe Malendure, Bouillante, Marigot, Vieux Habitants… Une escale à Malendure, pour une nuit de repos, et nous levons l’ancre au petit matin en direction des Saintes. Nous reviendrons explorer l’île de la Guadeloupe lors de notre prochain passage. Atterrissage au Pain de sucre dans l’archipel des Saintes, où nous prévoyons profiter abondamment de cet endroit charmant. De nombreux sentiers de promenade, natation et plongées sont au programme pour nous remettre en forme après plusieurs jours en mer.




La côte de Montserrat

Les coulées de larve et Plymouth détruite


Vue du canal entre Montserrat et La Guadeloupe








samedi 9 avril 2016

Histoire de pêche

En quittant l'île de  Montserrat pour la Guadeloupe, encore une fois Daniel souhaite prendre un bon poisson. Jusqu’ici, les quelques essais de pêche ont été vains. Afin de permettre l’accès à la plage arrière du bateau pour retirer plus facilement un improbable poisson de l’eau, nous avons laissé l’annexe à l’eau, tirée derrière le bateau, plutôt que de la hisser à son support, où elle occupe habituellement tout l’arrière du bateau.

Vers 10h00, en passant dans des bancs d'algues flottantes, nous voyons que la canne à pêche semble tirer un candidat au rôle de suchi. Rapidement, Daniel ramène la ligne, au bout de laquelle on voit bientôt apparaître un poisson argenté. On le hisse sur la plage arrière. C’est un beau barracuda d’environ 1,20m de long qui chassait sous le couvert des algues. Malheureusement, il existe une maladie des poissons coraliens de la partie nord des Antilles qui rend les poissons toxiques. C’est la ciguatera. Or de tous les poissons, le barracuda est le plus affecté par cette maladie. Elle provient d’une algue qui se trouve sur les coraux. Nous rejetons donc notre belle prise toujours vivante à la mer, non sans avoir d’abord retiré l’hameçon de sa gueule bien garnie à l’aide d’une petite pince spéciale pour ne pas y laisser les doigts. Bye bye barracuda! (sur l’air de bye bye mon cowboy).

On remet la ligne à l’eau, on ne sait jamais… Vers midi, juste comme on termine de réduire la toile en prévision d'un grain, la canne s’agite à nouveau. On joue du moulinet. Oh le magnifique poisson! C’est le poisson le plus coloré qui soit. Il nous apparaît d’un turquoise lumineux avec des nageoires jaunes. C’est une dorade coryphène, le fameux mahi-mahi. Le fil à pêche se prend dans l’hélice du moteur de l’annexe. Il aurait au moins fallu enlever le moteur… Heureusement qu'on vient de réduire!

Alors maintenant il faut aller chercher notre poisson dans l’annexe. Pas facile avec le voilier qui avance. Bref, après quelques efforts, notre dorade est dans le bateau. Au moment de la photographier, elle a déjà perdu ses belles couleurs qui disparaissent dès qu’elle meurt. Elle fait environ 80 cm de longueur et pèse 4 Kg. Puis c’est notre première expérience de préparation d’un poisson à bord. Arrivés à Malendure (Guadeloupe), nous en offrons la moitié en filets à nos compagnons de route et nous gardons l’autre moitié pour nous. Au total, elle nous aura donné 4 repas pour deux.

Si vous croyez comme nous le croyions que la dorade a une chair ferme et un peu sèche, c’est que vous n’avez pas mangé ce poisson frais.  Sa chair est très tendre et savoureuse. Nous l’apprêtons avec des câpres, de l’huile d’olive et quelques herbes. Il nous manquait seulement la balsamique. Puis cuisson à l’unilatérale sur le barbecue. Un délice des dieux!

Ma première dorade!

80 cm et 4 kilos, le capitaine est content!


samedi 2 avril 2016

Promenade en montagne( Nevis)

Hôtel Golden Rock  Plantation
Nevis
3 avril 2016


Situé au milieu de la montagne, cette ancienne plantation restaurée en un luxueux hôtel est accessible à partir de Charlestown en empruntant un autobus local. Un sentier de quelques minutes de marche nous y amène et nous fait découvrir une magnifique flore exotique. Entouré de jardins tropicaux luxuriants intégrés harmonieusement aux vestiges d’une ancienne sucrerie, cet endroit est enchanteur.  Les sentiers entourant l’établissement offrent une promenade à travers une variété de plantes et d’arbres géants. On peut même apercevoir quelques singes vervets, apeurés par nos pas, se faufilant rapidement à travers les arbres.
L'ancienne cheminée de la sucrerie

Cet arbre est un cotonnier géant

Le cotonnier






Notre table