jeudi 31 mars 2016

Visite de Charlestown ( suite)

Quelques photos
Un peu excentrique
Une fontaine publique
Le flamboyant dont la fleur orangée ou rouge est très répandu aux Antilles

Un rappel de l'esclavage

Un plat exotique:l' arbre à pain,l’igname et dumpling à la noix de coco

Charlestown, Nevis



Charlestown ( Nevis)
17°09,01N
062°37,82W
Du 29 mars au 3 avril 2016
Un peu d’histoire : Le nom de Nevis est dérivé de "Nuestra Señora de Las Nieves" qui signifie Notre Dame des neiges à cause d’un nuage couronnant la montagne Nevis Peak qui rappelait à Christophe Colomb de la neige. Au XVIIIe siècle, elle devint une île prospère couverte de plantations et de riches domaines. On l’a surnommait alors la «Reines des Caraïbes ». Deux hommes ont joué une part importante de l’histoire internationale de Nevis : Alexander Hamilton et Lord Horation Nelson. Un des pères fondateurs de la constitution des USA, Hamilton naquit à Charlestown le 11 janvier 1757. Nelson, le fameux amiral Britannique a utilisé Nevis comme base navale pour ses opérations militaires vers le milieu des années 1780 et épousa une jeune veuve de l’île, Frances Nisbet en 1787. Nevis continua de faire partie de l’empire colonial britannique jusqu’en 1967. Le 19 septembre 1983, Nevis est devenue une nation indépendante rattachée à St-Christophe, l’île voisine.
Les îles de St Kitts (nom officiel Saint Christophe) et Nevis sont un peu en retrait des routes touristiques des Caraïbes et donc jamais surchargées de touristes.  Elles sont aussi uniques dans la région de l'est des Caraïbes pour la remarquable préservation de leurs vestiges. Les îles soeurs sont aussi différentes l'une de l'autre. St Kitts est plus cosmopolite et animée, alors que Nevis, plus petite en superficie est aussi plus tranquille et calme. Les termes pour désigner les habitants de ces îles sont les suivants : les Kittitiens ou Saint-Kittois et les Néviciens.  
La courte navigation entre les deux îles présente un vrai enchantement pour les yeux. Comme le vent n’est pas très fort, c’est le temps idéal pour taquiner le poisson sur le tombant du plateau. Pas de chance, ça ne mord pas ! Nous rentrons bredouille sur Charlestown. Mais l’histoire ne se termine pas là…En effet, Daniel profitant d’une saucette pour vérifier la boule de mouillage aperçoit un «Lion fish» ou rascasse en français. Immédiatement, il prend un harpon et une épuisette et retourne en plongée à la chasse sous-marine. Deux minutes plus tard, il revient avec la «bête». Tout l’attirail en mains afin de ne pas être piqué par les épines venimeuses de ce superbe poisson qui malheureusement est un vrai fléau pour la mer des Antilles. Par contre, sa chair fine est délicieuse, nous l’avons dégusté pour notre souper.
Jour2- Une première visite de Charlestown, la capitale de l’île qui compte 2 000 habitants. Agréable petite bourgarde où flotte encore l’atmosphère du passé colonial britannique avec une architecture magnifiquement préservée. À l'office du tourisme, Tracy nous informe avec enthousiasme sur les activités intéressantes de son île.
Daniel taquine le poisson

L'arrivée et mouillage à Nevis

Pêche sous-marine d'un «Lion fish»

La redoutable bête et ses épines

Entrée du côté du port de Charlestown

Bel accueil de Tracy à l'office du tourisme
La rue principale de Charlestown

 

mardi 29 mars 2016

St-Kitts visite de l'île

Une case typique

Les vestiges d'une rhumerie
Notre guide
Petroglyphes
Forêt tropicale humide
Des mangues
Au revoir Basseterre
On quitte la capitale pour s'amarrer dans une baie plus sauvage, White House Bay
Capitaine Su à la barre

Un petit coin de paradis..

St-Kitts en photos

St-Kitts en photo: Basseterre et tour de l'île
Le passage entre Statia et St-Kitts, vue sur le volcan de Statia
The Circus, Thomas Bekerly Memorial
Port Zante, formalités  douanières

Tour en WAWA...
D'un côté l'Atlantique, de l'autre la mer des Antilles

St-Kitts




Saint-Christophe (St-Kitts)
17° 15,15’N
062° 39,57’W
23 mars – 29 mars 2016

Un peu d’histoire : découverte par Christophe Colomb qui lui donna son prénom, Saint- Christophe, l’île a été convoitée tour à tour par les français, anglais et espagnols. La terre était fertile, les Caraïbes l’appelait «Liamuiga» : l’île fertile. Les plantations de tabac, de coton, puis de canne à sucre furent vite prospères. L’île est indépendante depuis le 19 septembre 1983. Son drapeau est représenté par des couleurs racontant quelques faits historiques intéressants. Le rouge rappelle le massacre de 2 000 indiens Kaliganos par les anglais à Bloody Point. Le vert : la fertilité de l’île. Le noir : la couleur de la peau de ses habitants entre deux lignes jaunes qui représentent le soleil omniprésent. Finalement frappé de deux étoiles blanches figurant Saint-Christophe et Nevis, les deux îles qui forment le pays.

Nous avons quitté l’île de St-Barth le 23 mars, il fallait profiter d’une belle fenêtre météo car les vents s’annonçaient plus forts les jours suivants. Une belle navigation de 7h pour atteindre Basseterre (capitale de St-Kitts). Impressionnant, le passage au nord de l’île entre St-Kitts et Statia, sa voisine. Du côté nord s’élève l’imposant volcan de Statia, majestueux et sauvage, et de l’autre St-Kitts dévoile sa plaine parsemée de petites cases aux couleurs créoles. Amarrés quelques jours à Basseterre, nous en profitons pour faire une visite de l’île en groupe avec un guide.  Nous apprenons qu’à Basseterre existent deux universités, l’une se spécialise en médecine et l’autre en médecine vétérinaire, aux projets de laquelle le Canada participe. La scolarisation est importante et mise en évidence par plusieurs institutions d’enseignement. Les petites bourgades autour de l’île ne sont pas richissimes, mais propres et organisées. Aussi, les abords de la forêt tropicale nous émerveillent par leur variété florale. L’ascension du Mont Misery(Liamuiga) nous intéresse, mais les conditions de mouillage nous empêchent de demeurer plus longtemps dans la capitale afin de profiter des services de transport. Évidemment, les métiers traditionnels ont disparu, comme la pêche, pour faire place à l’industrie touristique. Le port de Basseterre a développé des infrastructures pouvant accueillir les bateaux de croisière qui entrent tous les jours. Après cette tournée de l’île, nous nous déplaçons dans une jolie baie d’eau cristalline. Le paysage est formé de collines sauvages et on aperçoit au loin le volcan de Nevis; cet environnement nous transporte un peu au paradis….

Anse de Colombier

Daniel en plongée bouteille pour mettre une anode à l'hélice du moteur

Le sentier de l'anse de Colombier

Notre voisin: le milliardaire de «Victoria Secret» sur Limitless, son bateau

Yellow Submarine...

Les chiens adorent ce mode de transport

Saint-Barthelemy




Saint- Barthelemy
17° 53,95’N
062° 51,50’W
17 – 23 mars 2016

Un peu d’histoire : Christophe Colomb découvrit l’île et lui donna le prénom de son frère Bartholomeo. Vers 1665, une centaine de paysans venus de l’ouest de la France adoptèrent Saint Barthélémy. Mais en 1784, Louis XVI céda le tout, l’île et ses 600 paysans, à la Suède. Les Suédois firent de Gustavia un port franc. Puis un siècle plus tard, les guerres étant terminées, un gouverneur suédois se retrouva embarrassé avec cette île et ses paysans toujours penchés sur leurs maigres cultures, qui ne rapportaient pas grand chose. Il renégocia avec la France qui accepta de la racheter en 1877 et récupéra ses Normands. Cette île demeure différente par son histoire car elle est demeurée peu métissée. À St-Barth, on ignorait l’importation de la main-d’œuvre africaine.

Le St-Barth du XX1e siècle nous offre une autre facette, celle d’une île qui accueille les milliardaires. En effet, dans le port de Gustavia on pouvait admirer des voiliers de grand luxe faisant jusqu’à 60m de longueur et autres mégayachts. Ils s‘étaient donné rendez-vous pour la Bucket Regata, une course entre ces géants de la voile. Les voir évoluer, des dizaines à la fois avec des équipages comptant jusqu’à 35 membres, était tout un spectacle! L’arrivée par la mer présente un beau coup d’œil, autour du port s’alignent de jolies maisons aux toits rouges, conjuguant le style créole ainsi que les marques du passé suédois. Aussi, on aperçoit au loin de luxueuses villas bien intégrées dans la végétation, camouflées sur les flancs des collines. La promenade autour du port est bien agréable, on y trouve des boutiques de luxe, restaurants, bars, cave à vin…pour portefeuille bien garni! Comme disait un passant : « Ici à St-Barth, on respire d’une seule narine, car même l’air est cher…». Puis, les formalités de douane et autres considérations pratiques étant terminées (épicerie, etc.), nous laissons la rade de Gustavia pour l’anse du Grand Colombier, un endroit plus paisible.

Les géants de la voile lors de la Bucket Regata

Le joli port de Gustavia

Nous sommes là...

La promenade sur le port de Gustavia

Un rappel historique du passé suédois

L'attente des colis à St-Martin



Grand étang de Simson Baai
Île de St-Martin
Du 2 janvier au 13 mars 2016

En attente des colis, nous nous trouvons de multiples occupations. Entre autres, Daniel fait du jogging pendant que Suzanne squate la piscine de l’hôtel en face de notre mouillage dans le lagon. Aussi, nous explorons en matière culinaire les produits locaux, comme la banane plantain et la christophine. Alors, la banane en version salée pour accompagner un poulet Korma a été une belle variante au menu. Par contre, la christophine est plutôt fade et exige une longue préparation. Dans notre cas, nous n’avons pas très bien réussi l’expérimentation de ce légume qui se rapproche de la pomme de terre au goût, mais qui diverge dans sa présentation. 
La banane plantain

Grillée et saupoudrée de sel de Guérande, délicieux!

Préparation de la christophine

Machine à mettre sous-vide pour la congélation des aliments

Daniel attend les colis

Suzanne attend Daniel à la piscine