mardi 29 mars 2016

St-Kitts




Saint-Christophe (St-Kitts)
17° 15,15’N
062° 39,57’W
23 mars – 29 mars 2016

Un peu d’histoire : découverte par Christophe Colomb qui lui donna son prénom, Saint- Christophe, l’île a été convoitée tour à tour par les français, anglais et espagnols. La terre était fertile, les Caraïbes l’appelait «Liamuiga» : l’île fertile. Les plantations de tabac, de coton, puis de canne à sucre furent vite prospères. L’île est indépendante depuis le 19 septembre 1983. Son drapeau est représenté par des couleurs racontant quelques faits historiques intéressants. Le rouge rappelle le massacre de 2 000 indiens Kaliganos par les anglais à Bloody Point. Le vert : la fertilité de l’île. Le noir : la couleur de la peau de ses habitants entre deux lignes jaunes qui représentent le soleil omniprésent. Finalement frappé de deux étoiles blanches figurant Saint-Christophe et Nevis, les deux îles qui forment le pays.

Nous avons quitté l’île de St-Barth le 23 mars, il fallait profiter d’une belle fenêtre météo car les vents s’annonçaient plus forts les jours suivants. Une belle navigation de 7h pour atteindre Basseterre (capitale de St-Kitts). Impressionnant, le passage au nord de l’île entre St-Kitts et Statia, sa voisine. Du côté nord s’élève l’imposant volcan de Statia, majestueux et sauvage, et de l’autre St-Kitts dévoile sa plaine parsemée de petites cases aux couleurs créoles. Amarrés quelques jours à Basseterre, nous en profitons pour faire une visite de l’île en groupe avec un guide.  Nous apprenons qu’à Basseterre existent deux universités, l’une se spécialise en médecine et l’autre en médecine vétérinaire, aux projets de laquelle le Canada participe. La scolarisation est importante et mise en évidence par plusieurs institutions d’enseignement. Les petites bourgades autour de l’île ne sont pas richissimes, mais propres et organisées. Aussi, les abords de la forêt tropicale nous émerveillent par leur variété florale. L’ascension du Mont Misery(Liamuiga) nous intéresse, mais les conditions de mouillage nous empêchent de demeurer plus longtemps dans la capitale afin de profiter des services de transport. Évidemment, les métiers traditionnels ont disparu, comme la pêche, pour faire place à l’industrie touristique. Le port de Basseterre a développé des infrastructures pouvant accueillir les bateaux de croisière qui entrent tous les jours. Après cette tournée de l’île, nous nous déplaçons dans une jolie baie d’eau cristalline. Le paysage est formé de collines sauvages et on aperçoit au loin le volcan de Nevis; cet environnement nous transporte un peu au paradis….